L'Echo de la Fabrique : 26 août 1832 - Numéro 44

ARRIVÉE DE M. ODILON-BARROT.1

Demain, si nous sommes bien informés, Lyon possédera dans ses murs, Odilon-Barrot encore chargé des couronnes civiques que l’Alsace entière lui a décernées. Lyon ne voudra sans doute pas être en arrière. La journée du 27 août sera célèbre dans ses annales comme celle du 5 septembre 1829.

En ce moment, il vient prêter les secours de son talent [3.2]et de son éloquence au Précurseur qui doit paraître devant la cour d’assises, les 30, 31 août et 1er septembre sous le poids de cinq procès dont il faut espérer que le jury fera justice ne serait-ce que dans l’intérêt de la liberté de la presse.

Notes de base de page numériques:

1 La mention de l’arrivée de Odilon-Barrot à Lyon – qui suit dans ce numéro l’insertion de plusieurs passages dus à Auguste Blanqui - ne fait que souligner la complicité désormais croissante des journalistes de l’équipe de M. Chastaing avec l’opinion républicaine. Lors de l’installation « officielle » de la nouvelle équipe Berger-Chastaing, en septembre, plusieurs textes signaleront que L’Echo de la fabrique n’est pas un journal politique mais ne s’intéresse qu’aux questions économiques et sociales, « industrielles ». Toutefois Berger et Chastaing évoqueront aussi « la voix de nos tribuns, la voix des Lafayette, des Clausel, des Odilon-Barrot, des Mauguin, des Gernier-Pagès, des Cabet » (numéro du 23 septembre 1832).

 

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