L'Echo de la Fabrique : 9 septembre 1832 - Numéro 46

NOTE SUR LA FABRIQUE DE LYON.1

Depuis quelques jours, notre commerce et notre industrie semblent se ralentir. L’on ne saurait, dans l’état [6.2]de paix et de tranquillité où nous nous trouvons, en connaître la cause.

L’article popeline a seul pris un peu d’activité ; plusieurs négocians en font fabriquer au prix de 50 cent, l’aune, c’est-à-dire avec une augmentation de 5 cent.

Les étoffes pour gilets, les velours coupés et frisés et les peluches pour chapeaux, sont toujours demandés, et la vente de ces articles paraît devoir se soutenir encore long-temps ; mais il n’en est pas de même de quelques articles dont les commandes paraissent achevées plutôt qu’on n’avait lieu de l’espérer.

Notes de base de page numériques:

1 L’auteur de ce texte est Joachim Falconnet d’après la Table de L’Echo de la Fabrique (numéros parus du 30 octobre 1831 au 30 décembre 1832).

 

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