L'Echo de la Fabrique : 9 septembre 1832 - Numéro 46

quelques époques lyonnaises.

1168. Pierre Valdo, natif de Vaux en Dauphiné, riche marchand à Lyon, rue de Vendran, vend ses biens et devient le chef des Vaudois, ou pauvres de Lyon.
1200. Les Templiers et les chevaliers de St-Jean de Jérusalem s’établissent à Lyon.
1536. François I donne des lettres-patente à Turquet et Nariz, pour établir des manufactures de soie à Lyon.
1540. Jean Neyron, riche bourgeois, fait construire, derrière l’église des Augustins, le premier théâtre de Lyon.
1554. Au mois de décembre. Arrêt du conseil, qui homologue les premiers règlemens de police faits par les maîtres-gardes, pour la fabrication des étoffes d’or, de soie et d’argent de Lyon.
1731. Arrêt du conseil qui veut que les maîtres-ouvriers et les marchands d’étoffes d’or, d’argent et de soie, optent pour l’une de ces professions.
1736. Etienne Mazard légue à la Charité 40,000 fr. et une maison vendue 110,000 fr., à la charge de donner annuellement à titre de dot, à 35 jeunes filles présentées par les curés et fabriciens des paroisses de Lyon et Taluyers, 150 fr. chacune. Le capital fut placé sur l’Hôtel-de-Ville de Lyon, moyennant 7,500 fr. de rente, liquide eau tiers. Cette donation a été rétablie le 11 mars 1807, mais seulement pour avoir son effet tons les deux ans.

Le testament de Mazard est du 21 avril 1735 ; son codicile du 14 avril 1736.
1744. Arrêt du conseil qui confirme celui de 1731 ; il est suivi d’une émeute.
1745. Un crocodile ayant remonté le Rhône, et s’étant arrêté à la dernière arcade qui joint la rive gauche, deux hommes condamnés à mort le combattirent et le tuèrent ; ils se servirent de longues piques, dont ils percèrent le monstre après l’avoir aveuglé avec du sable. La dépouille fut suspendue à la voûte de la chapelle du St-Esprit ; elle est aujourd’hui à la coupole du grand dôme de l’Hôtel-Dieu. Ces deux hommes reçurent leur grâce qu’ils avaient stipulée.
1824. Une proposition a été faite à M. le maire de Lyon, pour faire revivre la donation faite par Pierre Giron, capitaine Pennon, du quartier de rue Neuve, et exécutée jusqu’en 1788, d’une dot de 200 fr. à une fille pauvre de rue Neuve, prise parle choix du hazard sur trois, dont les deux autres reçoivent pour indemnité 6 fr. chacune.

 

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