L'Echo de la Fabrique : 27 novembre 1831 - Numéro 5

Quelques anciens militaires quoique moins expérimentés dans l’art de la guerre que M. le [8.1]comte Roguet, demandent si ce général faisait connaître ses intentions à la population lyonnaise, lorsqu'effectuant sa retraite, il fit faire un feu de peloton sur une sentinelle avancée qui cria : qui vive ! à l’approche de son corps d'armée au faubourg St-Clair. Cette conduite leur paraît toute répréhensible. Le devoir de M. le général était de faire annoncer au poste sa retraite, ses intentions pacifiques ; et un poste de 30 hommes assurément n'eût pas voulu lutter contre 2500 environ dont était composé le corps d'armée qui se retirait. Nouvelle preuve en faveur du comte Roguet !

 

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