L'Echo de la Fabrique : 7 avril 1833 - Numéro 14

Au Rédacteur.

Monsieur,

Dans votre dernier numéro vous demandez compte de l’état de différentes affaires renvoyées en conciliation, au nombre desquelles se trouve la mienne contre M. Viallet, et vous dites, avec autant de raison que d’énergie, qu’elles ont été, non pas conciliées, mais étouffées. Oui, M. Goujon a voulu suivre les erremens de son prédécesseur, et il a dit au sieur Viallet qu’il lui défendait de répondre à aucune de mes invitations. Ainsi, voila je pense un déni de justice bien caractérisé, je suis jugé sans jugement, puisqu’il est ordonné à ma partie adverse de ne pas répondre à mes demandes. Mais il n’en sera rien ; je me propose de faire citer de nouveau M. Viallet ; car je veux avoir un jugement quel qu’il soit. Je profite de cette occasion pour vous prier d’annoncer à vos lecteurs que je prépare un mémoire contre la conduite tenue à mon égard par M. Guérin-Philippon. Je fatiguerai de mes plaintes le ciel et la terre, car j’ai été victime d’un acte arbitraire.

J’ai l’honneur, etc.

Nesme.

 

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