L'Echo de la Fabrique : 8 janvier 1832 - Numéro 11

Lundi et mardi, le tribunal de police correctionnelle a eu encore à prononcer sur un assez grand nombre d'individus arrêtés, pendant ou à la suite des événemens de novembre, pour s'être livrés au pillage des maisons ou appartemens incendiés. Il est à remarquer que, parmi ces détenus qui ont été condamnés à une détention plus ou moins longue, depuis un mois jusqu'à treize, il ne s'est pas trouvé un seul Lyonnais.

Ce nous est une satisfaction bien douce que de pouvoir donner cette bonne nouvelle à nos concitoyens, et cela justifie pleinement ce que nous avons toujours dit, que les misérables, que l'ardeur du pillage a poussés à cet horrible excès, n'appartenaient ni à la ville de Lyon, ni à la fabrique.
(Journal du Commerce.)

 

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