L'Echo de la Fabrique : 5 octobre 1834 - Numéro 3LECTURES PROLÉTAIRES. Les oisifs privent la société du tribut de leur travail, sur lequel elle a des droits incontestables. On a dit que tout oisif est un frelon qui vit aux dépens des abeilles. Qui n’a point d’occupation doit s’en faire. Dans la France, telle que l’a faite la révolution, il ne s’agit plus de noblesse et de tiers-état, d’aristocratie et de démocratie, mais de gens qui ont et de gens qui n’ont pas, et il n’y a pour la société de profit et de prospérité [4.2]possible, qu’à la condition de reconnaître et de laisser s’exercer librement les droits des uns et des autres. Celui qui veut faire du bien aux hommes, doit de bonne heure s’accoutumer à en recevoir du mal. Notes de base de page numériques:1 François-Rodolphe de Weiss (1751-1818) dont les Principes philosophiques, politiques et moraux étaient parus une première fois en 1785 avant de connaître de très nombreuses rééditions. 2 Probablement tiré de l’une des deux brochures suivantes de François Guizot (1787-1874), Du gouvernement représentatif et de l’état actuel de la France (1816) ou Du Gouvernement de la France depuis la Restauration et du ministère actuel (1820). |