L'Echo de la Fabrique : 7 décembre 1834 - Numéro 12

INDUSTRIE.

Jusqu’à ce jour on avait regardé l’état de tailleur comme un métier, maintenant on lui rend justice et il devient un art. En effet, pour bien confectionner un vêtement, il ne faut pas croire qu’il suffit de couper l’étoffe d’après certaines proportions, de l’ajuster et de la coudre ; loin de là : un bon tailleur, doit au contraire, auparavant de travailler, bien étudier son modèle, c’est-à-dire la personne qu’il veut habiller. Il lui faut apprécier certains détails de construction avantageux ou désavantageux, faire ressortir les uns, dissimuler les autres, etc. Ensuite vient le travail de l’atelier. Certes celui qui connaît le dessin et la géométrie a une infinité d’avantages que ne saurait avoir celui qui ne fait son [4.2]métier que comme un état, qui ne coupe, taille et coud que parce qu’il faut assembler des parties et en faire un tout plus ou moins grâcieux.

(Echo du commerce de Paris1.)

Notes de base de page numériques:

1 Il s’agit peut-être ici de L’Echo du commerce. Journal artistique, scientifique et commercial, publié à Paris à l’automne 1834.

 

Contrat Creative Commons

LODEL : Logiciel d'édition électronique