L'Echo de la Fabrique : 26 février 1832 - Numéro 18

Le Courrier de Lyon qui s’efforce de nous montrer comme ennemis des fabricans1, s’empare d’une lettre insérée dans notre dernier numéro, et nous fait un crime de la note que nous avons mise au bas. Eh bien ! nous renvoyons tous les hommes sensés à la lecture de la lettre plus que brève de M. Gauthier, fabricant, reproduite par le Courrier de Lyon dans son numéro du 23 février, et on jugera qui à tort de nous ou de la feuille qui nous attaque, dont la prudence va jusqu’à cacher le nom du correspondant ; il est vrai que nous ne savons pas trop pourquoi, c’est le secret du journal par excellence.

Si M. Gauthier, au lieu de nous écrire avec ce ton cavalier qui fait aujourd’hui peu de sensation, nous avait donné la moindre explication, soit verbalement, soit dans sa lettre, nous nous serions fait un devoir de le justifier ; mais nous demandons l’impossible. Lisez le Courrier de Lyon et vous verrez qu’on ne doit aucun égard aux écrivains du journal des prolétaires.

Notes de base de page numériques:

1 L’auteur de ce texte est Joachim Falconnet d’après la Table de L’Echo de la Fabrique (numéros parus du 30 octobre 1831 au 30 décembre 1832).

 

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