L'Echo de la Fabrique : 13 mai 1832 - Numéro 29

ANNONCES DIVERSES.

cabinet d’affaires contentieuses et de commerce   

Rue du Bœuf, n° 5, au 2me.

M. Marius chastaing se charge, 1° de la rentrée amiable ou judiciaire des sommes dues, à quel titre que ce soit, à Paris, dans les départemens et à l’étranger ; 2° du règlement des faillites ou suspensions de payemens, convocation de créanciers, etc. ; 3° de la défense devant les tribunaux de commerce, justices de paix, prud’hommes et justice municipale ; 4° de tous arbitrages et liquidations ; 5° de la passation de tous actes sous-seing privé ; 6° de la régie et location des maisons en ville ; 7° de la correspondance générale au sujet de toutes affaires litigieuses ; 8° du placement de fonds par hypothèque, en viager ou autrement, et même par billets ; 9° des achats de créances, de l’avance des frais devant les tribunaux ; 10° et enfin de la vente des propriétés mobilières et immobilières.

nota. Si la stabilité peut inspirer de la confiance, on observera que ce cabinet existe depuis près de dix ans sans interruption.

[8.2] vincent, breveté,

Rue Monsieur, n° 11, aux Broteaux,

[27] Prévient les chefs d’ateliers qu’il tient un dépôt de Navettes de tous genres, et est l’inventeur de celles dites cuirassées. Ayant lui-même un atelier, il est à même d’apprécier l’économie et les avantages de ces navettes qu’il a perfectionnées, et qu’il vend à des prix au-dessous du cours. Il pique les rouleaux, garnit les tampias, et se charge des raccommodages, à des prix très-modérés.

buffard, plieur en tous genres,

Grande place de la Croix-Rousse, n° 23, au 2e étage,

[10] Plie les poils de peluche au fil, et tient un assortiment d’égancettes pour mettre sur le rouleau avant de plier la pièce dessus. Par ce nouveau procédé, l’ouvrier est dispensé de mettre en corde, et finit sa pièce sans peine et sans difficulté. Ce moyen est très-avantageux pour la fabrique, puisqu’il résume ce que l’on n’avait pu trouver jusqu’à ce jour, c’est-à-dire le moyen de mettre en corde sans que l’étoffe en souffre. Ce nouveau procédé, qui est simple et moins dispendieux que le précédent, sera généralement adopté.

lampe météore.

[9] Le sieur Galland fils, ferblantier, rue des Farges, n° 112, prévient le public qu’il est l’inventeur de la Lampe météore, qu’il vient de déposer au conseil des prud’hommes qui, par ce dépôt, l’a autorisé à en conserver la propriété pendant cinq ans. Cette lampe, qui se fabrique de diverses formes, en fer-blanc, étain et cuivre, offre de grands avantages ; d’abord elle ne donne aucune ombre, sa clarté est du double de celles qui ont été en usage jusqu’à ce jour ; mais, ce qui la rend indispensable aux chefs d’ateliers, c’est qu’elle ne consomme qu’une once et demie ou 45 grammes d’huile en sept heures.

Ses dépôts sont :   

Chez MM, Bel, négociant, rue des Capucins, n° 7 ;
Paquet, épicier, rue Vielle-Monnaie, n° 27 ;
Schuslre, plieur, rue Donnée, n° 4, au 4me ;
Mougeolle, menuisier, rue Belle-Lièvre, près la place.
Galland aîné, ferblantier, place du Plâtre, n° 4 ;
Peyzaret, rue d’Orléans, n° 7, aux Broteaux.
Philippe, fabricant de navettes, rue Juiverie.

 

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