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3 juin 1832 - Numéro 32
 
 

 



 
 
    

Discours de M. le Président de la Chambre de Commerce.

« Monseigneur,

La crainte d’être indiscrète a privé hier la chambre de commerce de l’honneur de vous présenter son respectueux hommage.

Pénétrée de l’attention bienveillante avec laquelle V. A. R. avait daigné l’entendre pendant son dernier séjour, elle éprouvait le besoin de lui exprimer combien est profond le souvenir qu’elle en conserve.

Depuis cette époque, la situation de notre principale industrie, et celle du commerce en général, s’étaient améliorées d’une manière sensible ; et si l’invasion du terrible fléau qui afflige encore la France a arrêté cet heureux essor, nous aimons à espérer que sa cessation sera le signal d’une nouvelle activité.

Nous en trouvons une garantie non moins sûre dans le maintien de l’ordre et de la paix, objet constant des [2.1]soins du gouvernement du Roi, et nous prions V. A. R. d’en manifester à S. M. toute notre reconnaissance. »

Dans la réponse du duc d’Orléans à la chambre de commerce, nos lecteurs remarqueront sans doute avec plaisir l’à-propos et la convenance des phrases suivantes :

Ainsi que vous, Messieurs, je déplore la cause qui arrête l’activité renaissante de vos fabriques, et j’espère que bientôt la cessation de ce fléau qui a déjà coûté tant de larmes à l’humanité, sera le signal d’une nouvelle activité.

La consolidation de l’ordre intérieur et de la paix extérieure, et notre alliance toujours plus intime avec l’Angleterre, promettent à vos relations commerciales un nouveau développement. »

 

 

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