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Auteurs
- Ad. (G.)
- Arlès-Dufour (François Barthélemy)
François Barthélemy Arlès-Dufour (1797-1872), négociant,
apôtre du libéralisme et lun des principaux saint-simoniens
lyonnais. Membre à partir de 1832 de la Chambre de commerce de Lyon, il
joue par la suite un rôle de premier plan tant sur le plan strictement
industriel (organisation du chemin de fer Lyon-Paris) que sur le plan financier
(Crédit Lyonnais) ou sur celui de lenseignement (Ecole Centrale
de Lyon). Le début de lannée 1832 est marqué par
de fréquents contacts avec les économistes et industriels britanniques,
John Bowring ou Georges Porter notamment. Arlès-Dufour va publier une
quinzaine darticles dans LEcho de la Fabrique entre avril
et août 1832 pour la plupart consacrés aux relations commerciales
entre la France et lAngleterre. En 1834 il publiera à Lyon à
limprimerie L. Boitel, Un mot sur les fabriques étrangères
de soierie.
- Arzac (oncle)
- B
- Bailly
- Baraduc (L.)
- Barthélémy (Auguste)
- Berger
- Bernard
- Bitry
- Blot (Sylvain)
- Bofferding (Charles)
- Boisset
- Bonnard
- Bonnet (A.)
- Bouillier
- Bourdon
- Bouvery
- Bret
- Buisson
- C. (F.)
- C...
- Cantat
- Cauchois-Lemaire
Louis-François Auguste Cauchois Lemaire (1789-1861), journaliste, figure
de la contestation libérale et bonapartiste sous la Restauration avait
refusé, par souci dindépendance, une pension que lui accordait
Louis-Philippe au lendemain de Juillet. Rapidement dans lopposition, il
fonde à Paris en mars 1832 Le Bon Sens. Journal populaire de lopposition
constitutionnelle.
- Chabrier
- Chanay
- Charnier
- Charnier (Pierre)
- Chastaing (Marius)
Fils dhuissier et ayant étudié le droit, Marius Chastaing
sera lune des plumes les plus incisives de LEcho de la Fabrique,
et dès le printemps 1832, il se définira, entre autres, comme
un « niveleur », intransigeant sur le chapitre de « légalité
sociale » (n°30, 20 mai 1832). Son importance va croître rapidement
au sein du journal où il va inaugurer de nouvelles rubriques, promouvoir
la fonction sociale du journaliste, introduire son lectorat aux nouvelles doctrines
saint-simoniennes et fouriéristes. Solide sur ce sujet de lamélioration
« physique », Chastaing sera tout spécialement attentif aux
conditions de lamélioration « morale » des travailleurs
et uvrera alors en priorité à leur éducation, littéraire
et philosophique. A partir de septembre 1832, il sera rédacteur en chef
de LEcho de la Fabrique à qui il donnera un ton plus militant
et plus politique. Il sera remplacé par Bernard en août 1833.
Défendant des positions moins exclusivement mutuellistes, il créera
alors à lautomne 1833 LEcho des travailleurs. Ce dernier
journal, plus offensif que LEcho de la Fabrique ; entendra représenter
indistinctement lintérêt de tous les travailleurs et non
principalement ceux des chefs dateliers de la fabrique. Après linsurrection
de 1834, il prolongera son travail éditorial par la publication de La
Tribune prolétarienne puis du Nouvel Echo de la Fabrique.
- Ch?
- Chèze
- Chevrolat
- Cinier
- Cocq
- Cognat
- Corréard (P.)
- Couturier
- D.
- D.....
- Dalmatie (Duc de)
- Damour
- Daverede
- David
- Dépouilly (C.)
- Delaitre (Baron)
- Deleigue
- Desmaison
- Dessaix (D. M.)
- Dianot
- Dognin
- Domeyne
- Donnadieu
- Dourille (L.)
- Dumas
- F. (J. B.)
- Falconnet (Joachim)
- Fatin
- Favre (Léon)
Pierre Léon Favre (1807-1881) était le fils dAuguste Favre,
marchand drapier dont il reprendra laffaire, à Lyon jusquen
1836, puis à Paris. Il était le frère aîné
de lavocat républicain Jules Favre qui lui permettra, à
partir de 1848, dentamer une longue carrière diplomatique. Référence
: Pierre Antoine Perrod, Jules Favre : Avocat de la liberté, Lyon,
La Manufacture, 1988, p. 450-457.
- Favre (Séb.)
- Faye
- Frédéric fils
- Gaide-Chevrounai (J. M.)
- Galle (F.)
Il sagit probablement de François Galle, marchand fabricant établit
25, rue des Capucins. Présent dans la liste des électeurs du Rhône
en 1829 il disposait donc d'une certaine fortune.
- Gamot
- Gasparin
- Gastine
- Gauthier
- Girardin (Emile)
- Gouje (F.)
- Goujon (E. Ant.)
- Grognier
- Guillot
- Henry-Droiteau et compagnie
- J. (J.)
- Jacob (B.)
- Jullien
Jullien faisait semble-t-il partie, comme A. Roussillac ou L. Berthaud, de
la jeune frange républicaine que léquipe Berger-Chastaing
avait introduite dans la rédaction du journal. Il va publier entre janvier
et juin 1833 une série darticles magnifiant notamment la mise en
« association » progressive de « la richesse, la science et
lindustrie »
- K.
- L. (A. P.)
- Labory
- Lavalée
- Leclerc
- Legras
- Lortet (Pierre)
Pierre Lortet (1792-1868), médecin et littérateur, défenseur
des idées libérales sous la Restauration puis lun des principaux
républicains lyonnais, collaborateur du Précurseur et fondateur
de lAssociation pour la liberté de la presse patriote. En 1836
il sera nommé administrateur des hôpitaux de Lyon.
- Louis-Philippe
- M. (J.)
- M. (L.)
- M.-S.
- Maçon-Sibut
- Maignaud (Louise)
- Marel
- Marin
- Martel
- Martinon
- Martinon (J. M.)
- Mermet
- Mery
- Michallet
- Molart (Du)
- Mollard
- N. (J.)
- Oderieu (Hyppolite)
- P. (M.)
- P. (R.)
- Pétetin (Anselme)
- Pelosse
- Perret
- Perrin (P.)
- Philis
- Piquet
- Poujol (J. M.)
- Prunelle
- Ratigny
- Renigu
- Revillon
- Rey
- Richard
- Roussillac (Amédée)
- Rozier
- Saint-Eve (Adolphe)
Adolphe St-Eve, employé de bureau, en particulier au Mont-de-Piété,
avait été lun des principaux membres, auprès de Lacombe,
du gouvernement provisoire mis en place à lHôtel-de-Ville
par les Volontaires du Rhône en novembre 1831. Il était lun
des rédacteurs de La Glaneuse.
- Say (M. T.)
- Seguin (J.)
- Sordet
- T.
- T. (Y.)
- Terme
Jean-François Terme (1791-1847), médecin de formation, il sera
plus tard maire de Lyon entre 1840 et 1847 et député du Rhône,
centre-droit, de 1842 à 1847. Voir A. Robert et G. Cougny, Dictionnaire
des parlementaires français, ouv. cit, tome 5, p. 371.
- Tiphaine
- Trélat
- Trolliet
- Valette
- Verpillat
- Verrat
- Vidal (Antoine)
Originaire des Cévennes, Antoine Vidal (1796-1832) avait dabord
exercé le métier dinstituteur dans une commune proche de
Lyon, St-Didier au Mont-dOr. Il fut également ouvrier en tulles.
Il était considéré à Lyon comme un homme de lettres,
le « Béranger lyonnais » et il avait publié en 1827
un recueil de textes poèmes et chansons, Le galoubet dun patriote.
Appelé par Falconnet, il sera le premier rédacteur de LEcho
de la Fabrique, signant de nombreux articles, et il en sera gérant
une courte période de mai à début août 1832. Référence
: Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français,
ouv. cit., III, p. 501. Egalement Jeremy. D. Popkin, Press, Revolution
and Social Identities in France (1830-1835), University Park (Penn.), The
Pennsylvania State University Press, 2002, p. 142-143. Voir enfin le numéro
42 de LEcho de la Fabrique, « Funérailles du gérant
de LEcho » (12 août 1832), en particulier les discours
de Falconnet, Chastaing et Arlès-Dufour.
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