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3 juin 1832 - Numéro 32
 
 

 



 
 
    

école lamartinière.   

On s?occupe en ce moment de la réorganisation de l?école Lamartinière. Nous avons lu le dernier rapport fait à l?Académie par MM. Grand-Perret, Elisée Devillas et Tabareau. Nous avons comparé ce rapport avec la lettre du testament du major-général Martin ; peut-être, en n?admettant plus l?enseignement-pratique, s?écarte-t-on des vues généreuses du testateur. Cependant nous sommes loin de vouloir qu?on n?apprenne aux élèves que l?art de tisser les étoffes, de se servir du marteau ou du [4.2]rabot, car nous croyons qu?on doit, dans cette institution, mettre le fils du pauvre à même de s?élever dans le monde, s?il est né avec des dispositions naturelles pour les arts et les sciences de haute profession. Mais nous croyons aussi qu?on ne doit rien précipiter, car le legs du général Martin est le trésor du pauvre,

On doit nous donner des documens à ce sujet, et nous y reviendrons dans l?un de nos prochains Nos.

 

 

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