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6 novembre 1831 - Numéro 2
 
 

 



 
 
    
AVIS ESSENTIELS.

Une révision complète du tarif doit avoir lieu incessamment par une nouvelle commission de délégués des négocians et des ouvriers nommée à cet effet. Ce travail, qui comprendra la rectification des articles portés au tarif, l'addition de ceux qui y ont été omis et la base pour la fixation des prix du montage de métiers1, une fois terminé, un tableau général sera immédiatement imprimé avec luxe, sur beau papier et beaux caractères, et tous les chefs d'ateliers ainsi que MM. les négocians, sont invités à se le procurer et à le placer dans l'endroit le plus apparent de leurs ateliers ou de leurs magasins.

Notes (AVIS ESSENTIELS.)
1 Dans le numéro du 22 janvier 1832 de L?Echo de la Fabrique, quinze abus principaux exercés par les négociants sur les chefs d?atelier seront listés. Dans le numéro du 5 février l?abus de montage de métier est décrit comme le « plus monstrueux des abus » (p. 2). L?abus est décrit de la façon suivante : « [?] il arrive souvent qu?un ouvrier, après avoir dépensé 20 fr. pour frais d?ampoulage, appareillage, remettage, etc, après avoir passé une semaine pour monter et ajuster le métier, ne tisse qu?une ou deux petites pièces, qui ne produisent qu?une somme de 50 francs après un mois et demi ou deux mois que le métier a été disposé : le négociant ne continue plus de faire fabriquer cet article, et le chef d?atelier a dépensé, comme nous l?avons dit :
Pour son montage : 20 fr.
Payé à son ouvrier pour 50 aunes de façons : 25fr.
Enlaçage de cartons, dévidage, cannetage : 10 fr.
Total : 55 fr. »
Les chefs d?ateliers exigeaient donc qu?une convention soit établie entre eux et les négociants pour mutualiser les coûts de montage.

 

 

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