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13 novembre 1831 - Numéro 3
 
 

 



 
 
    

[8.2]La Glaneuse1, journal des salons, dont l'esprit est éminemment philantropique, vient d'ouvrir, à son bureau, rue d'Amboise, barrière de fer, une souscription en faveur des ouvriers en soie ; elle a la certitude de compter au nombre de ses souscripteurs les noms les plus honorables.

Des listes de souscription seront publiées par elle.

La Glaneuse s'inscrit d'avance pour 100 francs.

Notes ([8.2] La Glaneuse , journal des salons, dont...)
1 La Glaneuse parut à Lyon du milieu de l?année 1831 à avril 1834. Il se présentait comme une presse alternative, essentiellement culturelle, et peu attaché aux questions économiques, sociales et politiques. Mais rapidement, à partir de l?insurrection de 1831, il se révèle comme le plus virulent des journaux républicains et développe des critiques contre le mercantilisme orléanistes beaucoup plus sévère que celles du Précurseur. « [?] la Glaneuse, dont les bureaux sont le siège de la Société des droits de l?homme est la feuille terrible de la fraction avancée du parti républicain » (Gabriel Perreux, La propagande républicaine au début de la Monarchie de Juillet, ouv. cit., p. 194.). Références : C. Bellanger, J. Godechot, P. Guiral, F. Terrou (dir.), Histoire générale de la presse française, ouv. cit., p. 190-191 ; J. D. Popkin, Press, Revolution and Social Identity in France (1830-1835), ouv. cit., chapitre 3, p. 114-120.

 

 

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