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9 septembre 1832 - Numéro 46
 
 

 



 
 
    

Avis aux Industriels.1

Le vingt-unième volume contenant les descriptions des machines et des procédés consignés dans les brevets d?invention, de perfectionnement et d?importation, dont la durée est expirée, ainsi que ceux dont la déchéance a été prononcée ; (ouvrage publié par les ordres de M. le ministre du commerce et des traveaux publics) ; vient d?être déposé au secrétariat de la Préfecture, où il sera communiqué à toutes les personnes qui désireront en prendre connaissance.

Nous croyons devoir mentionner les inventions suivantes qui ont rapport à l?industrie de notre cité, savoir ; cantre à plusieurs faces, propre à ourdir la soie, inventée par le sieur Théron : avec cette Cantre, l?ouvrière placée à côté de son ourdissoir, peut sans se déranger, opérer tous les changemens des dispositions des soies, et prendre à volonté les couleurs dont elle a besoin. Cette machine peut se faire plus ou moins longue, et de plus ou moins de roquets.

Métier-mécanique, en fonte et en fer, propre au tissage de toute espèce d?étoffes de soie, laine, coton et fil. Ce métier a été importé des Etats-Unis, et perfectionné par M. Dugueyt, négociant, à Lyon.

Machine epeutisseuse, destinée à dégager les tissus de toute espèce de n?uds et autres aspérités qui se trouvent sur leur surface par MM. Paturle et Lupin.

Mexico-Français, étoffe destinée à fabriquer des chapeaux ; ce tissu, battu et lassé est composé d?un mélange raisonné de poils de dromadaire, de chameau, de lièvre et de vigogne, et apprêté de manière à soutenir la comparaison avec le feutre par sa solidité, son imperméabilité et sa durée. Le fil qui compose la chaîne, peut être indistinctement, en chanvre, lin, soie, et poil, inventé par Vincard, artiste de Paris.

Velours caroline, par MM. Hébert-Tavernier, Père, fils et Ce, négociants à Amiens. Ce velours tout soie est sans envers, et ne se coupe pas sur le métier ; mais lorsque la pièce est fabriquée, ou la place bien tendue sur une table creuse, où à l?aide d?un instrument tranchant très-fin, et se terminant en pointe, en opère la coupe,

[5.2]Pompe à balancier hydraulique et à vapeur, applicable à divers usages par M. Gensoul.

Voiture-mécanique à trois roues. Le mécanisme de cette voiture peut être applicable, comme moteur, à toute espèce d?usines et machines, par Chalmas ainé, et Barret, de Lyon.

Notes (Avis aux Industriels. Le vingt-unième volume...)
1 L?auteur de ce texte est Joachim Falconnet d?après la Table de L?Echo de la Fabrique (numéros parus du 30 octobre 1831 au 30 décembre 1832).

 

 

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