Note sur la lettre d’un marchand-fabricant.1
Nous avons reçu une lettre signée : un marchand-fabricant, commençant par ces mots : J’ai lu dans vos derniers numéros, etc., et finissant par ceux-ci : Et non des paroles. Cette lettre est honorable pour son auteur ; elle renferme des idées justes, et nous nous empresserions de la publier si ce négociant n’avait pas gardé l’anonyme. Nous l’invitons, en conséquence, à vouloir bien se faire connaître à nous ; s’il persiste à ne pas vouloir livrer son nom au public, ce qui ne saurait être que par modestie, nous garderons son secret, mais notre responsabilité ne nous permet pas d’insérer aucune lettre anonyme. Nous réitérons à cet égard l’avis que nous avons donné, en expliquant que nous n’avons pas entendu livrer à la publicité les noms de ceux auxquels cela pourrait ne pas convenir, par quel motif que ce soit ; il suffira toujours, en ce cas, de l’exiger par une note au bas de la signature. Nous nous y conformerons strictement.