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7 octobre 1832 - Numéro 50
 
 

 



 
 
    
AVIS DIVERS.

[82] A vendre, plusieurs régulateurs, remisses et peignes de 3/4 et 7/8 de 78 à 84 dents au pouce, navettes en bois pour battant à bouton. S’adresser au Bureau.
[86] A vendre de gré a gré en totalité ou en partie, atelier pour l’apprêt en satin, consistant en calandre, presse, cartons, etc. S’adresser rue Tables-Claudiennes, n° 15.
[92] Le sieur DAVID, mécanicien, à Lyon, place Croix-, prévient MM. les fabricans, chefs d’ateliers et devideuses qu’il établit ses nouvelles mécaniques avec une seule roue comme avec plusieurs, avec une seule corde, comme sans corde, moyens qui appartiennent à l’invention dont il est breveté, par le mécanisme de roues tournant horizontalement, dont le plan circulaire fait mouvoir les broches, et dont l’axe général ou moteur a été par lui placé au centre des mécaniques à devider, de forme ronde, afin de pouvoir les simplifier. Ce résultat a valu au sieur David un brevet ainsi qu’une mention honorable de la chambre de commerce, et une médaille en séance publique de la société d’encouragement pour l’industrie. Toutes mécaniques à devider et faire les cannettes qui n’avaient pas été confectionnées dans ses ateliers, seront confisquées, et les contrefacteurs poursuivis devant les tribunaux. Le sieur David adopte aux anciennes mécaniques ses nouveaux procédés qui se construisent de forme ronde, longue et en fer à cheval ; il fait des échanges de ses nouvelles contre des anciennes ; en conséquence, il a toujours à vendre des mécaniques de rencontre. Le nombre d’ouvriers qu’occupe le sieur David le met à même de livrer plusieurs de ces nouvelles mécaniques le jour même qu’on lui en fait la demande, et à un prix très-modéré.
Nota. les mécaniques font les roquets et canettes de trois formes différentes si on le désire (bombées, cylindrique et à fuseau), et se font en même temps de plusieurs longueurs ; on peut procurer aux broches tous les mouvemens pour dévider ensemble les matières fortes et faibles.
[96] Une mécanique en 900 et deux en 400, à vendre.
[97] A vendre, un atelier de devidage, composé de trois mécaniques longues, de 32 guindres, avec le mobilier. On céderait l’appartement. S’adresser petite rue Sainte-Catherine, n° 5, au 4.
[103] A vendre, 3 métiers montés à neuf, l’un en grosse peluche, le deuxième en gros de Naples, et le troisième en velours plein, avec beaucoup d’ustensiles, balance, rouet, etc., ensemble ou séparément.
S’adresser à M. Patouillet, rue du Bœuf, n° 16, au 3., deuxième montée.
[104] Restaurant, grande rue Mercière, n° 56. On sert à dîner à toute heure, on loue des chambres garnies au jour et au mois. On donne des cabinets aux sociétés qui veulent être séparées.
Le prix du dîner est de 1 fr. 25 cent. On sert un potage, trois plats, et une demi bouteille de vin, pain à discrétion ; pour 1 fr. 50 cent. on a la bouteille entière.
[105]. AVIS AUX PÈRES DE FAMILLE. – Institution pestalozrienne de l’Arbresle (Rhône), dirigée par MM. Morand Leyat, et Girard, disciple de Pestalozzi.
L’organisation de cet établissement est conforme en tout à la méthode de Pestalozzi, connue si avantageusement en Europe et en Amérique. S’adresser pour avoir le prospectus, chez M. Flechet, négociant, place de la Préfecture, et pour tous les renseignements, à l’Arbresle, à M. Leyat, chargé de la correspondance.

 

 

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