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27 novembre 1831 - Numéro 5
 
 

 



 
 
    

Mercredi matin, les artilleurs de la garde-nationale qui servaient le poste de la poudrière, furieux d'être forcés à la retraite, jetèrent à la Saône, avant leur honteuse fuite, plus de trois cents barils de poudre et autant de caisses de gargouches. Les habitans riverains en retirèrent le même jour une assez grande quantité que chacun se distribuait vis-à-vis la poudrière.

Les ouvriers de la rue Tholosan et des rues adjacentes vinrent occuper ce poste important, y trouvèrent une pièce de canon que les artilleurs avaient abandonnée, et la conduisirent sur la place Rouville où ils la gardent comme un trophée de ces mémorables et tristes journées !...

 

 

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