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2 décembre 1832 - Numéro 58
 
 

 



 
 
    
 CONCOURS.

Un apprenti ouvrier en soie nous écrit pour proposer le mot de tissandier ; M. V…. propose celui de politisseur, formé du mot grec poli, plusieurs, et du mot français tisseur, c’est-à-dire tisseur de plusieurs choses. Il nous fait observer que ce mot, qui a une affinité complète avec ceux de polytechnique, polygraphie, etc., et par conséquent est déjà entré dans la langue actuelle, doit remplir les exigences du concours, étant à la fois générique, complet et euphonique, et qu’il est préférable à ceux de polimithe, trop abstrait, et de omnitisseur qui n’est pas exact. M. Beaulieu propose le mot de orientalin, [3.2]dans le cas où l’on ne voudrait pas conserver celui de cannu, dont il donne l’étymologie dans une lettre qui sera insérée dans le prochain numéro.

Nous donnons ci-après la lettre de M. Méziat, que nous avons promise, et celle de M. Beaulieu, sur l’importance de l’étymologie des noms collectifs, généraux et partitifs. Nous donnerons dans le prochain numéro une seconde lettre de M. Méziat, avec celle de M. Beaulieu, annoncée ci-dessus, et nous réitérons l’avis que la commission s’assemblera incessamment.

 

 

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