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16 décembre 1832 - Numéro 60
 
 

 



 
 
    
 VARIÉTÉS
BUREAU MÉCANIQUE.

Nous appelons l’attention publique sur une invention nouvelle de M. Poriquet jeune huissier, à Revigny (Meuse). On ne peut donner trop d’encouragement aux hommes qui se livrent à l’étude des arts mécaniques, et qui par des travaux assidus parviennent à en avancer les progrès. M. Poriquet a confectionné un bureau mécanique à l’aide duquel on peut faire, à la fois, trois pièces d’écritures semblables, ou un plus grand nombre si on le désire. Le procédé employé par M. Poriquet n’a rien de commun avec l’imprimerie, la lithographie, ni avec la machine connue sous le nom de panthographe. L’écriture se fait à la main ; elle est exactement celle de l’écrivain, qui pour écrire n’est assujetti à aucun dérangement ni à aucune gêne : il suffit de deux ou trois exercices de ce bureau pour rendre l’usage de la plume qu’on emploie, aussi libre, aussi facile que le moyen ordinaire d’écrire.

Le bureau mécanique de M. Poriquet sera d’une grande utilité à MM. les notaires, avoués, huissiers et à tous les gens d’affaires, puisqu’il leur procurera le moyen de faire plusieurs copies d’un même écrit en très peu de temps. Ce bureau ne sert pas seulement à copier une pièce d’écriture, on peut encore s’en servir avec un plein succès pour le dessin. A l’aide du mécanisme mis en usage, on peut obtenir une copie exacte de la plus grande facilité, d’une gravure quelconque et apprendre au bout de quelques temps d’exercice, le dessin aux jeunes gens.

Ce bureau est portatif, son mécanisme en est si simple [7.2]et parfaitement solide, il ne nécessite aucun entretien ni réparation. Il sera livré sous peu de temps au public à un prix très modique, qui variera suivant le nombre de pièces d’écriture données par le bureau et l’élégance de sa confection.

(L’Industriel, n° 14, Verdun, octobre 1832.)

 

 

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