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16 décembre 1832 - Numéro 60
 
 

 



 
 
    
 AVIS DIVERS.

Les parens de M. Pierre-François Chavane Trablene, marchand de tulles, demeurant rue Royale, n. 9, ou les personnes qui connaîtraient sa famille, sont invités à venir donner communication des renseignemens qu’ils auraient à cet égard, à M. le juge de paix du 3e arrondissement (à l’Hôtel-de-Ville).

L’Europe Littéraire.
[125] Le spécimen de ce nouveau journal va paraître au premier jour. Il sera tiré à cent mille exemplaires, et envoyé gratuitement à toutes les personnes qui le feront demander franco à MM. les Directeurs de l’Europe Littéraire, à Paris, rue du Cadran, n. 16. Ce spécimen [8.2]contiendra le prospectus de l’Europe Littéraire, suivi d’une lettre de chacun de ses rédacteurs et de ses trois cents fondateurs, qui appartiennent tous à l’élite de la société. Ce spécimen est, dit-on, un chef d’œuvre de typographie. La vignette, due au spirituel crayon de Joannot, est conçue dans un système tout à fait neuf ; c’est une grande composition dans laquelle entrent les attributs principaux de toutes les nations européennes. Le journal, dont le premier numéro paraîtra quelques jours après la publication du spécimen, lui sera entièrement conforme. Nous avions annoncé que les vingt premiers abonnés de chaque département, recevraient un exemplaire sur papier superfin vélin satiné ; l’administration de l’Europe Littéraire nous fait savoir que, n’ayant pu faire choix parmi le grand nombre d’abonnemens qui lui sont parvenus dès le premier jour, elle se propose de tenir plus que l’engagement qu’elle a pris ; 1’exemplaire spécial promis aux vingt premiers abonnés de chaque département, sera adressé à tous ceux qui se feront inscrire avant le 25 décembre.
Le prix de l’abonnement est de 64 fr. par an, pour Paris et les départemens ; 32 fr. pour 6 mois, et 16 fr. pour trois mois.
Le tirage étant fixé sur le nombre des abonnemens, les éditeurs ont prié, dans leur prospectus, ceux qui ne voudraient pas éprouver provisoirement une lacune dans leur collection, de s’abonner avant le premier numéro, dont la publication, pour cette raison même, a été différée jusqu’au 1er janvier.

[124) Les sieurs Nicoud et Régnier, viennent de déposer au bureau de l’Echo, des navettes qu’ils ont perfectionnées. Elles sont d’une grande solidité. Les chefs-d’atelier de schals lancés, et ceux qui se servent de navettes droites, sont spécialement invités à venir les voir. Les prix réduits autant que possible, sont fixés ainsi :
Navettes cintrées, en fer 2fr. 50 c. Idem, en cuivre, 2 fr. 75 c. – Navettes droites en fer, 2 fr. 75 c. – Idem, en cuivre, 3 fr. Ces prix ne sont ainsi réduits, que pour ceux qui souscriront d’ici au 31 janvier prochain ; passé cette époque, ils seront augmentés.

[120] Au rabais. JOINON, chapelier, quai Monsieur, n° 122, prévient le public, qu’il tient un assortiment de chapeaux de feutre, et du feutre pour gilets et autres usages dont il démontrera l’utilité.
Les prix sont réduits pour les chapeaux de 20 fr. à 15 fr, de 17 fr. à 12 fr., de 12 fr. à 9 fr.
Ou traitera également à bas prix, pour les gilets et le feutre en pièce.

[92] Le sieur DAVID, mécanicien, à Lyon, place Croix-Pâquet, prévient MM. les fabricans, chefs d’ateliers et devideuses, qu’il établit ses nouvelles mécaniques économiques, pour lesquelles il est breveté, à une seule roue comme avec plusieurs, avec une seule corde comme sans corde, par le procédé des roues tournant horizontalement, dont le plan circulaire fait mouvoir les broches, l’axe général ou moteur ayant été par lui placé au centre des mécaniques rondes à dévider et à faire les cannettes, moyens qui lui ont fait supprimer sur l’ancienne méthode, engrenage, cordages, poulies, etc., et lui a donné la facilité d’y adapter le cannettage simultané. Toutes mécaniques de ce genre qui ne sortiraient pas de ces ateliers seront confisquées, les contrefacteurs poursuivis. Il adapte ces nouveaux procédés aux anciennes mécaniques, fait des échanges contre les vieilles, et revend ces dernières à un prix modéré. Le nombre d’ouvriers qu’il occupe le met à même de livrer plusieurs mécaniques le jour même qu’on lui en fait la commande. Elles s’établissent à volonté, de forme ronde, longue ou en fer à cheval. Les roquets et cannettes se font de trois formes différentes, si on le désire, bombés, cylindriques et en pain de sucre. On peut régulariser le mouvement des broches, ou leur donner des mouvemens différens pour dévider les matières fortes et faibles.

[53] Les sieurs Deleigue et Bailly, mécaniciens, rue St-Georges, n. 29, à Lyon, préviennent MM. les fabricans, chefs d’ateliers et dévideuses qu’ils viennent d’obtenir un brevet d’invention et de perfectionnement d’un nouveau genre de mécaniques rondes, dites à roue volonté, propres à dévider, trancanner et faire des cannettes à plusieurs bouts, de toutes sortes de soie. Par un nouveau procédé ; elles suppriment rouleaux, cordages et engrenages, et sont supérieures à toutes celles qui ont paru jusqu’à ce jour. Les broches tournant par une seule roue qui tourne horizontalement, font qu’elles tournent toutes régulièrement.

 

 

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