SOCIETE FRANÇAISE DE STATISTIQUE UNIVERSELLE.
prix proposés pour 1833, 1834 et 1835.
La Société, de plus en plus jalouse de propager rapidement les résultats de la science, important objet de son institution, couronnera en assemblée générale, savoir :
[7.2]En décembre 1833, la meilleure statistique d’un des départemens français ;
En décembre 1834, la meilleure statistique du royaume de France ;
En décembre 1835, la meilleure statistique d’un pays étranger quelconque.
La Société se propose de couronner ensuite simultanément, d’année en année, la meilleure statistique de trois départemens français ;
Les trois sortes d’ouvrages statistiques ci-dessus obtiendront, savoir :
La première, une médaille d’honneur de la valeur de 500 fr. ;
La deuxième et la troisième, chacune une médaille d’honneur de la valeur de 1,000 fr.
De plus, il y aura :
Pour la première, un second prix, consistant en une médaille d’honneur de la valeur de 300 fr. ;
Et pour les deuxième et troisième, deux seconds prix, consistant en médailles d’honneur de la valeur de 500 et 300 fr.
La Société désire que les mémoires soient écrits en français ou en latin ; cependant on laisse aux concurrens la faculté de les rédiger en anglais, allemand, italien, espagnol ou portugais.
Les mémoires mis au concours devront être envoyés franc de port aux bureaux de la société, place Vendôme, n° 12, à Paris.
Ils ne seront plus reçus après le 1er octobre de chaque année.
Le jour où ils seront couronnés sera ultérieurement indiqué.
Lesdits mémoires statistiques, devenus la propriété de la Société, demeureront déposés dans ses archives, où leurs auteurs pourront en faire tirer des copies.
Il est loisible à tous les membres de la Société de concourir pour les prix qu’elle propose. Les seuls membres du conseil sont privés de cette faculté.