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10 février 1833 - Numéro 6
 
 

 



 
 
    
 Coups de navette.

Ne voila-t-il pas que le petit J… s’imagine être un Armand Carrel.

Pouvait-on croire que c’était une attaque contre le parti patriote en voyant ces messieurs provoquer, qui… le Courrier de Lyon.

Savez-vous ce que c’est que le juste-milieu. Eh bien ! c’est le Courrier de Lyon entre le Précurseur et la Gazette Lyonnaise. Il fait une jolie figure.

Cent contre un à parier que MM. Rochef…, Voug. et consors ne font pas au bureau du Précurseur ce qu’ils ont fait au bureau du CourrierCe dernier devrait méditer là-dessus.

C’est pour ménager la pudeur de ceux qui ont affaire à lui que le Courrier s’est logé dans une allée de traverse. On n’est pas censé aller le trouver ; car, enfin, un homme qui se respecte peut quelquefois être obligé d’y aller, un clerc de palais, par exemple.

Lorsque suivant la promesse du Courrier, les prud’hommes négocians nouvellement élus, auront donné leur démission, il ne restera plus que MM. Goujon et Gamot, et ces deux grands débris se consoleront entre eux.

On nous rapporte que M. Gent.... a dit que si les maîtres continuaient d’être aussi récalcitrans, la Croix-Rousse serait rasée ; en ce cas il faudra un fameux barbier et un bon rasoir.

En voyant le convoi du sieur Cointe, lundi dernier, un négociant se mit à goiser en disant à un de ses collègues : Voila un tracassier de moins. Son ami, qui ne l’entendit pas, lui dit : Mais plus il en passe, plus il en arrive.

 

 

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