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10 février 1833 - Numéro 6
 
 

 



 
 
    
 AVIS DIVERS.

[8.2]On sait que depuis leur arrivée à Lyon, les St-Simoniens, dont l’association est dissoute par le fait de l’emprisonnement du PÈRE, ont reformé entr’eux une nouvelle association en prenant le nom de compagnons de la FEMME. Sous le titre de 1833, ou l’année de la MÈRE1, ils publient en ce moment l’expression de leur foi sur les prochaines destinées de la FEMME. Cette brochure a paru samedi, 2 février, chez Mme Durval, libraire, place des Célestins, et chez M. L. Babœuf, rue St-Dominique, n. 2.

guerre ouverte
AUX ABUS ET PRÉJUGÉS RELIGIEUX,
ou dernier coup porté à l’ambition du clergé,
Par Charles Duvernay.
Prix : 1 fr.
A LYON, se trouve chez les principaux libraires ; chez l’auteur, rue Laurencin, n° 13, et chez M. Perret, imprimeur, rue Saint-Dominique, n° 13.

[140] LA RÉFORME INDUSTRIELLE
ou le phalanstère,
Journal des intérêts généraux de l’industrie et de la propriété.
Ce Journal paraît tous les vendredis, 12 pages grand in-4°, prix : 10 fr. pour six mois. – On s’abonne à Paris, rue Joquelet, n° 5 ; chez les libraires et directeurs de la poste.
Nota. Le Phalanstère commence à jouir de la réputation du Globe. On le trouve au cabinet littéraire de Mme GOEURY, place des Célestins, ainsi que la Gazette médicale, celle des Théâtres, la Revue de Paris, et un grand nombre de journaux de départemens.

(149) HABITS DE BAL, consistant en dominos, travestissement et costumes pour femmes, à vendre en totalité ou en partie.
S’adresser à Mme veuve Matisse, place Neuve-des-Carmes, n° 4, au 3e.

(151) NOUVEAUX MÉTIERS A TISSER.
Ces métiers ne dépassent pas la hauteur ordinaire des rouleaux ; ils sont sans appui, chevillés, d’une grande justesse et solides ; ils peuvent servir au tissage des étoffes unies de tous genres.
On peut les voir en activité chez l’inventeur, le sieur Thoral, rue St-Jean, n° 48, au 4e. Il se charge de les faire confectionner au gré des acheteurs.

[137] Tranchat, mécanicien, rue du commerce, n° 18, vient d’obtenir un brevet d’invention et de perfectionnement pour le procédé qu’il vient d’ajouter à ses cannetières par lequel la cannette s’arrête aussitôt qu’un des bouts casse, ou que la soie d’un roquet est employée ; il reste toujours hors la cannette une longueur de 8 pouces de soie pour nouer. Ces cannetières offrent non-seulement l’économie de la matière et de la main-d’œuvre, mais l’avantage de donner à l’étoffe toute la régularité, la propreté et l’éclat dont elle est susceptible. Le crémage, les trames rebouclées ou tirantes sont impossibles, et les lisières parfaites par l’emploi des cannettes provenant de ces cannetières, qui les font également à quel nombre de bouts que ce soit.
Le sieur Tranchat tient aussi magasin de mécaniques à la Jacquard, de mécaniques à devider, de moulinages. Il fait ses cannetières propres à faire autant de cannettes qu’on le désire. On peut les voir en activité chez MM. Morel, rue des Tables-Claudiennes, n° 14, et Martinon, place de la Croix-Rousse, n° 17.

[152] A vendre, un métier de lancé et suite de l’ouvrage. S’adresser au bureau.

[120] AU RABAIS.
Joinon, chapelier, quai Monsieur, n° 122, prévient le public qu’il tient un assortiment de chapeaux de feutre, feutre pour gilet et autres usages dont il démontrera l’utilité.
Les prix réduits pour les chapeaux, de 20 à 15 fr,
Idem. de 15 à 12 fr.
Idem. de 12 à 9 fr.
On cédera également au rabais les gilets et le feutre en pièce.

Notes ( AVIS DIVERS.)
1 1833 ou l’année de la Mère, publié à Lyon chez Mme S. Duval en 1833.

 

 

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