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24 février 1833 - Numéro 8
 
 

 



 
 
    
PROCÈS FAIT A L’ÉCHO DE LA FABRIQUE.

1 Notre gérant a reçu une assignation pour comparaître mardi prochain 26 du courant, à neuf heures du matin, en l’audience de la police correctionnelle sur la plainte en diffamation que MM. Pellin et Bertrand, négocians, viennent de porter contre lui en sa dite qualité.

Nous pensons que ces messieurs auraient mieux fait [1.2]de démentir, si cela est en leur pouvoir, les plaintes des sieurs Manarat et Barnoux. (Voy. l’Echo, n° 7, pag. 50.)

Quoiqu’il en soit nous sommes prêts à répondre à la justice, et nous doutons que MM. Pellin et Bertrand puissent s’applaudir du résultat de leur plainte.

Notes ( PROCÈS FAIT A L’ÉCHO DE LA FABRIQUE.)
1 Ce procès et ses rebondissements vont être scrupuleusement suivis dans les pages de L’Écho de la Fabrique jusqu’en mai 1833. Bien que procédant d’un contentieux « industriel », le procès, jumeau de ceux intentés au Précurseur et à La Glaneuse, aura un ton essentiellement politique. Les journalistes reproduiront significativement les fulminations du procureur Ch. Chegaray, contre « les doctrines républicaines que professent les rédacteurs et gérants de L’Écho de la Fabrique » (numéro du 3 mars 1833).

 

 

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