Dernièrement dans un arbitrage entre le sieur Arnaud, chef d’atelier, et l’un des prud’hommes qui viennent d’être élus, M. Briollet, négociant. Ce dernier déclara hautement qu’il ne connaissait d’autre cause de la misère des ouvriers que leur inconduite. Le prud’homme-ouvrier devant lequel il tenait ce propos (M. Charnier), le plaça de suite dans une position embarrassante en lui proposant de faire un règlement de compte entre lui et sa partie adverse, le sieur Arnaud, sur lequel on ne porterait que les frais de montage et de tissage sans aucun bénéfice. M. Briollet ne voulut pas accepter…