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7 avril 1833 - Numéro 14
 
 

 



 
 
    

M. Pochin, avoué près la cour de Lyon, cumule avec cette profession, lucrative, comme toutes les autres agences, dont elle est l?une des branches la plus importante et privilégiée, nous ne savons pourquoi, cumule, disons-nous, la fonction de secrétaire du conseil des prud?hommes. Nous sommes fâchés que notre opinion puisse être une personnalité ; mais ce n?est pas une raison de la taire ; nous désapprouvons formellement ce cumul, ici comme ailleurs. C?est donc avec plaisir que nous avons appris que M. Pochin voulait se démettre de son emploi de secrétaire. Mais, ce que nous ne pourrions croire, si des personnes dignes de foi ne nous l?avaient assuré, au lieu d?une démission pure et simple, M. Pochin veut VENDRE sa place. Il en a demandé QUATORZE MILLE FRANCS.

Nous ne pensons pas que cette spéculation soit licite. Il y a bien assez des autres offices ministériels dont la vénalité est une si grande plaie pour l?ordre social. Nous reviendrons sur ce sujet important, mais il convenait d?appeler de suite l?attention publique.

 

 

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