Au Même.
Monsieur,
En rendant compte dans votre dernier numéro de la plainte que j’ai portée contre la maison Culat et Valençot, vous avez commis une erreur, qui vient peut-être de ce que je ne me suis pas assez clairement expliqué, ce que je désire rectifier, en vous priant d’insérer la présente.
Tous les faits que vous avez énoncés sont vrais, excepté celui où il est dit que la dernière pièce que j’ai fabriquée ne me fut payée que 80 c. l’aune au lieu de 1 fr. Telle fut bien d’abord l’intention de MM. Culat et Valençot ; mais après une longue discussion j’obtins qu’elle me serait payée 1 fr., mais mon métier ne fut pas continué ; [4.1]et si je n’ai pas appelé ces Messieurs à la barre du conseil, ce n’est pas que je redoute de m’y présenter quand il s’agit de faire ressortir un principe, quelque minime qu’il soit ; mais mes dépenses étant à peu de choses près recouvertes, j’ai cessé sans autre réclamation ; et si j’ai inséré le fait dans votre journal, c’est moins, comme je l’ai dit, pour mon profit que pour celui de mes confrères qui pourraient se trouver dans le même cas.
Dans l’espérance que vous voudrez bien contribuer à rétablir les faits dans toute leur exactitude en insérant ma lettre,
Recevez, etc.
Votre abonné, dufour,
Chef d’atelier, clos Dumont.