Retour à l'accueil
13 octobre 1833 - Numéro 41
 
 

 



 
 
    

INDUSTRIE. – cannetières.

Les nouveaux procédés mis en usage jusqu’à ce jour, et par lesquels la cannette s’arrête aussitôt qu’un des brins casse, laissaient quelque chose à désirer ; il n’y avait pas égalité parfaite de tension, la soie était énervée ; ces défauts étaient surtout sensibles dans les étoffes gros-grains, dont la trame est formée de six ou huit brins. Ces difficultés viennent d’être vaincues par de nouveaux moyens ; on est parvenu à donner une égalité telle aux divers brins dont se compose les cannettes, qu’ils semblent n’en former qu’un seul ; mais ce qui donne le plus de mérite à ce nouveau perfectionnement, c’est de conserver à la trame sa force et son élasticité. Cette perfection tant désirée, et que jusqu’ici aucun moyen mécanique n’avait entièrement atteinte, est maintenant hors de doute. Toutes les étoffes indistinctement pourront être fabriquées avec les cannettes faites par ce mécanisme. On peut les voir en activité chez le sieur Gret, fabricant d’étoffes, rue Tholozan, n° 20, au 2e. Il donnera également tous les renseignemens désirables aux acheteurs.

Ce procédé s’adapte aussi à toutes les mécaniques à dévider, cannetières, soit de forme longue, ronde ou à fer-à-cheval.

 

 

Contrat Creative Commons

LODEL : Logiciel d'édition électronique