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13 octobre 1833 - Numéro 41
 
 

 



 
 
    

AU RÉDACTEUR.

[5.1]Lyon, le 9 octobre 1833.

Monsieur,

Les colonnes de votre journal étant ouvertes à tout ce qui intéresse la classe industrielle de cette ville, et principalement la classe la plus pauvre, dans l’intérêt de laquelle nous avions lieu de croire que les établissemens philantropiques devaient être fondés, et notamment l’Ecole de la Martinière. Permettez-nous de vous adresser les questions suivantes, auxquelles nous espérons que vous voudrez bien répondre, pour notre instruction et pour celle de nos nombreux confrères.

savoir :

Qu’est-ce que M. Martin, fondateur de la Martinière ? Qu’est-ce que la Martinière, et qu’a-t-elle été jusqu’à ce jour ? Au profit de qui est-elle instituée ? Quel bien a-t-elle produit ?

Qu’est l’Académie pour la Martinière ?

Comment l’autorité municipale surveille-t-elle l’exécution du testament ?

Où sont les comptes-rendus qui devraient être publiés ?

Qu’est-ce qu’un testament ?

Nous désirerions aussi connaître les noms de ceux qui, dans cette affaire, ont défendu les intérêts des pauvres ouvriers, selon l’intention expresse du général Martin, pour les honorer et nous souvenir d’eux.

Veuillez, Monsieur, nous répondre de la manière la plus explicite, afin de nous tirer de l’inquiétude où nous sommes à cet égard.

Agréez, etc.

Plusieurs industriels pères de famille.

Note du Rédacteur. – Cette lettre, qui soulève une question d’un haut intérêt, nous est arrivée trop tard pour que nous puissions y répondre aujourd’hui. Nous renvoyons cette réponse au prochain N°.

 

 

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