Ces ouvriers, qui se trouvent au nombre de plus de quatre mille à Paris, et qui travaillent douze heures par jour, demandent une diminution d’une heure afin [5.2]de pouvoir suivre des cours de dessin qui leur sont nécessaires, et dont presque tous ont été privés jusqu’à présent.
Dimanche dernier, 1,500 environ se sont réunis chez Desnoyers, à la barrière du Maine. Nous regrettons de ne pouvoir insérer ici ni l’allocution prononcée par l’un d’eux, ni la circulaire que l’assemblée a décidé d’adresser aux fabricans.
Tout y respire un esprit de justice et de modération, auquel nous nous empressons d’applaudir.
Une nouvelle réunion aura lieu aujourd’hui ; nous en rendrons compte.
(Le Populaire.)