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15 décembre 1833 - Numéro 50
 
 

 



 
 
    
 Faux bruits.

Enhardis par notre silence et notre longanimité, des hommes étrangers au Mutuellisme et que le Mutuellisme repousse, s’efforcent d’égarer l’opinion sur l’esprit et le but de cette association. – Quels que soient leurs moyens, quels que soient leurs efforts pour nous amener à une polémique quelconque, nous ne répondrons rien à ces hommes de mensonge et de calomnie ; il nous faudrait descendre trop bas pour nous trouver face à face avec eux !…

Grande et forte, l’association des Mutuellistes a, depuis long-temps, compris toute l’importance de sa mission, et son appui ne faillira pas plus à celles qui viendront lui demander alliance, qu’à celles qui déjà sont venues se grouper autour d’elle.

Ainsi, nous le disons encore, notre journal, bien que représentant spécialement les intérêts des travailleurs de la fabrique lyonnaise, est la tribune de tous, ouverte à tous ! Et notre tâche ne sera remplie que lorsque les travailleurs de toutes les industries auront tous signé au même traité d’alliance. – Jusque-là, HONTE et MÉPRIS pour ceux qui braveront la sainteté de leur mandat ! le sceau de l’infamie les attend !1

Notes ( Faux bruits.)
1. Le journaliste mentionne ici les attaques incessantes, souvent personnelles et dirigées contre César Bernard, que subit le journal de la part de L’Écho des Travailleurs. Par ailleurs, le journal de Chastaing exploite désormais l’affaire Labory qui implique à la fois les autorités et les mutuellistes.

 

 

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