Au Rédacteur.
9 février 1834.
Monsieur,
Je vous prie, dans l’intérêt de mes confrères, d’avoir la complaisance d’insérer la présente dans votre journal.
J’ai reçu une pièce d’armures pour M. Pavy ; il a marqué sur mon livre, en tête de cette pièce : Convenu qu’il y aurait un rabais fait si la fabrication est mauvaise. [4.1]Lorsque j’ai eu fait une coupe, je l’ai rendue ; le commis qui l’a reçue ne m’a fait aucune observation ; mais un autre commis est venu me dire qu’il y avait trois plis fumés et plusieurs taches, et que le prix, qui est de 1 fr. 20 c., était alors réduit à 80 c. – Après avoir discuté pendant un moment, je consentais que le prix ne fût qu’à 1 fr., mais ces messieurs ont refusé. Alors j’ai proposé que le cas fût jugé par arbitres : ces messieurs y ont consenti. Il est résulté, après la vérification de la coupe par les arbitres, que ces derniers ont déclaré que je devais perdre trois aunes de façons, ce qui fait 3 fr. 60 c., au lieu de 40 c. par aune que ces messieurs voulaient me rabattre, ce qui m’aurait fait 24 fr. de perte.
Recevez, etc.
lévis,
Rue du Pavillon, n° 3, à la Croix-Rousse.