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30 mars 1834 - Numéro 65
 
 

 



 
 
    
 

Au Rédacteur.

[7.2]Lyon, le 25 mars 1834.

Monsieur,

Veuillez avoir la complaisance d’insérer dans votre journal les remercîmens que j’adresse à M. Labory, prud’homme, au sujet de l’affaire que j’ai eue, pour un montage de métier, avec MM. Servan et Ogier, dans laquelle il servait d’arbitre pour une indemnité que je réclamais à ces messieurs. Je ne puis que me louer de l’impartialité et de la loyauté qu’il a mis à me faire accorder une partie du défraiement que je demandais. Si je n’ai pas reçu ce que je comptais, ce n’est pas sa faute ; car lui-même a réclamé le temps perdu en disant que c’était la chose à laquelle les négocians devaient s’arrêter le plus ; que le temps perdu est la première indemnité à accorder. S’il n’a pu les convaincre de la justesse d’une semblable réclamation, il est vrai de dire qu’il a fait tous ses efforts pour y parvenir, et je l’en remercie. Puissent tous ses collègues imiter sa conduite en cette circonstance, et prouver par là qu’ils entendent les intérêts d’une classe qui a toujours été en proie à l’égoïsme de certains négocians.

Agréez, etc.

Joseph gacon, chef d’atelier, Rue Bodin, n. 16.

 

 

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