Dans une réunion de la troisième société de bienfaisance des ouvriers-fabricans de Saint-Just, M. Fuyatier, trésorier de la société, a, dans une allocution touchante, imploré la philantropie des assistans en faveur des veuves, [8.1]des orphelins et des blessés des journées désastreuses de novembre. Les membres de la société n'ont point été sourds à la voix de leur vénérable trésorier, et une collecte faite, séance tenante, a produit 50 fr. qui ont été versés à notre bureau. Nous avons appris que déjà beaucoup de sociétés se proposent de suivre ce touchant exemple, et nous ne pouvons qu'applaudir à de si généreuses résolutions. Les causes doivent s'oublier ; mais l'homme blessé, la veuve et l'orphelin n'en sont pas moins des êtres malheureux au sort desquels tous les bons cœurs doivent compatir.