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1 janvier 1834 - Numéro 18
 
 

 



 
 
    
cancans.

Nous souhaitons au gérant de l’Echo de la Fabrique beaucoup d’articles tout faits et une collection d’idées, la seule chose qui lui manque ; plus, une lunette d’approche pour voir ce qui se passe, et un cornet pour entendre ce qui se dit.

A MM. Bernard et Martinon la croix d’honneur, qu’ils ont sollicitée pour leur belle conduite en Novembre.

Aux prud’hommes, un peu de ce que l’on dit qui court les rues et que beaucoup n’ont pas.

Aux ouvriers, d’autres prud’hommes.

Nous donnerons pour étrennes, à tous ceux qui viendront nous souhaiter la bonne année :

1° Un tableau représentant les ricanemens de M. Martinon, pour faire suite aux singeries que publie Aubert.

2° Un exemplaire de l’histoire pittoresque de la révolte des ouvriers, écrite par M. Bernard, pendant sa fuite au mois de Novembre 1831, avec cette épigraphe : « Mes camarades me cherchaient, j’étais à Montluel. » Cet ouvrage est enrichi de plusieurs estampes supérieurement gravées, entr’autres une qui représente M. Bernard au moment où il fait évader le général Ordonneau.

M. Labory, en lisant l’Echo de la Fabrique, s’est écrié : Tu quoque mi Brute ! (Toi aussi ma brute).

 

 

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