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4 janvier 1834 - Numéro 19
 
 

 



 
 
    
SUR LE COMPTE-RENDU

Par l’echo de la fabrique, de l’affaire dailly.

Nous voulions répondre en détail aux inexactitudes du compte-rendu de la séance des prud’hommes du 27 décembre, que M. Bernard, gérant de l’Echo de la Fabrique, a inséré dans le n. 52 de ce journal, au sujet de l’affaire Dailly ; mais nous avons senti qu’une discussion approfondie avec M. Bernard était chose inutile ; nous ne saurions oublier d’ailleurs combien les querelles de journal sont fastidieuses pour les lecteurs. Au reste, l’Echo de la Fabrique est suffisamment apprécié. Nous en acquérons chaque jour la preuve. Nous nous contenterons de dire que ce compte-rendu est complètement faux et mensonger ; et notamment M. Dailly n’a pas dit un mot contre la société mutuelliste ; nous avons son manuscrit sous les yeux, et nous sommes à même de convaincre qui que ce soit de la vérité de ce que nous avançons. Qu’on juge par là du reste ; mais on connaît les motifs de M. Bernard ; il a beau faire, il ne rendra pas sa condition meilleure. Seulement, si monsieur Bernard avait quelque courage, il dirait quels sont ceux qui poussent ce brave bomme (c’est ainsi qu’il appelle M. Dailly) ; mais il ne le dira pas… M. Bernard a tout juste le courage nécessaire pour dire quelques malices en secret. Mais aborder une question, la traiter convenablement, oh ! il ne l’oserait pas… Pour attaquer M. Labory, il a fallu recourir à la plume d’un tiers et encore a-t-il eu la main forcée.

 

 

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