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1 mars 1834 - Numéro 32
 
 

 



 
 
    

Nous empruntons au Courrier de Lyon, du 17 février dernier, la lettre suivante :

Lyon, le 14 février 1834.

Monsieur,

Je ne puis différer plus long-temps d’exprimer ma reconnaissance et celle de Mlle Antoinette Bevalles à M. Williams, oculiste honoraire de S. M., pour ses bienfaits.

Cette demoiselle, âgée de vingt-cinq ans, fut attaquée, en 1831 d’amorose sur un œil, qui fut traité par un célèbre médecin oculiste. Bientôt l’autre œil manifesta les symptômes de la même maladie. Alors elle consulta et fut traitée consécutivement par cinq autres médecins oculistes sans le moindre succès, malgré séton, etc., etc. Sa maladie fut considérée comme une amorose ou goutte-sereine qu’on regarde [4.1]comme incurable : je l’amenai par le bras chez M. Williams le 4 février. Après l’examen de ses yeux, M. l’oculiste me dit qu’il craignait que sa vue soit perdue sans ressource. Cependant quand je l’informai que la jeune personne était orpheline, et depuis la perte de sa vue subsistait des bienfaits des autres, il l’a reçue au nombre de ses malades, et, à l’étonnement de tout le monde, après huit jours elle marche sans et voit assez clair pour enfiler une grosse aiguille.

Nous sommes extrêmement charmés d’apprendre que M. Williams promet à tous ses malades de rester à Lyon, jusqu’à la fin de mars, pour donner ses soins aux infortunés, parce qu’il peut traiter ses malades aisés et éloignés par correspondance.

Recevez, etc.

DRIVON cadet, Fabricant, côte des Carmélites, n° 33.

 

 

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