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19 octobre 1834 - Numéro 5
 
 

 



 
 
    

Nous avons reçu du spirituel anonyme que nos lecteurs connaissent sous le nom de Solitaire du Mont-Sauvage, une lettre que nous regrettons de ne pouvoir insérer faute d’espace. Cet honorable industriel s’élève avec raison contre le trafic immoral et ruineux pour la fabrique, qu’on appelle piquage d’once. Il  propose, pour le faire cesser, d’inviter les négocians à régler à toutes les pièces, les avances ou solde des matières, d’en porter le montant à raison de 6 fr. 50 c. les 100 grammes, au compte d’argent ; et cela sans employer certaines formes plus ou moins rebutantes et que les chefs d’atelier ne méritent pas, comme de dire qu’ils paient deux fois leur soie, etc.

Nous livrons ce moyen à l’appréciation du public, en attendant que nous nous occupions d’une manière plus spéciale de cette question qui a déjà été traitée par l’un de nous dans le numéro 41 de l’Echo de la Fabrique (5 août 1832).

 

 

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