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12 février 1832 - Numéro 16
 
 

 



 
 
    
EXPOSITION DESCRIPTIVE DE LA FABRIQUE DE RUBANS DE SAINT-ÉTIENNE.1

Tel est le titre d’une brochure que vient de publier M. Drivan2. Analyser cet écrit plein de verve, serait faire l’histoire des abus sans nombre de la fabrique d’étoffes de soie de Lyon, On disait que l’auteur sortait des magasins de notre ville lorsqu’il a écrit sa brochure, et elle a vraiment ici le mérite de la localité.

Une parfaite connaissance des articles qu’il traite, un discernement dans les abus qui porte la conviction dans l’ame des lecteurs. Voilà, quoi qu’en dise le Stéphanois, journal de Saint-Etienne, ce qui recommande la brochure de M. Drivan à l’attention de toutes les personnes [8.1]intéressées à l’industrie et à la cessation des abus qui écrasent la fabrique d’étoffes de soie.

L’espace nous manque pour en donner un détail plus étendu ; mais M. Drivan voulant faire une seconde édition de son ouvrage, nous nous ferons un devoir de l’annoncer et d’en recommander la lecture à nos compatriotes.

Notes (EXPOSITION DESCRIPTIVE DE LA FABRIQUE DE RUBANS DE SAINT-ÉTIENNE.)
1 L’auteur de ce texte est Marius Chastaing d’après la Table de L’Echo de la Fabrique (numéros parus du 30 octobre 1831 au 30 décembre 1832).
2 S. Drivan (ou Drivon, ou Drevon). Chef d’atelier à Lyon, il était l’un des actionnaires de L’Echo de la Fabrique et l’un des animateurs du mutuellisme. Il s’installe à Saint-Etienne en janvier 1832 et fera en 1832 et 1833 la liaison entre réseaux républicains stéphanois et lyonnais. Gabriel Perreux le mentionne comme l’un des fondateurs, avec Lortet, Seguin et de Seyne, de L’Association pour la liberté de la presse patriote en août 1832. G. Perreux, La propagande républicaine au début de la Monarchie de Juillet, ouv. cit., p. 101-102. Egalement, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier française, ouv. cit., vol. 2, p. 102.

 

 

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