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16 novembre 1834 - Numéro 9
 
 

 



 
 
    

Comme dans ce moment beaucoup de chefs d’atelier sont embarrassés pour procurer de l’occupation aux nouveaux apprentis qu’ils ont chez eux, nous croyons leur rendre un service important, en leur annonçant que M. Balmont monte des popelines dont le prix de trente-cinq centimes, met cet article à portée des mains-d’œuvre les plus inférieures. Le compagnon même qui n’aurait pas eu la prévoyance de faire un bon apprentissage, y peut trouver une ressource, en attendant qu’il puisse gagner sa vie.

Si M. Balmont ne pouvait pas occuper tous les malheureux apprentis, nous engagerions leurs maîtres de se présenter chez MM. Girard et Andras. Sans doute ils y trouveront des courans qui valent un franc vingt centimes l’aune, quand bien même on ne les payerait que septente-cinq centimes, même soixante. Qu’est-ce que cela fait ? Les apprentis boiront de l’eau tout de même ; car elle n’est pas chère à Lyon.

 

 

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