Lyon, 20 novembre. Le Précurseur a cessé de paraître, parce qu’un certain nombre d’actionnaires y était intéressé. On sait que la société existait depuis huit ans, et l’on sait aussi que quelques hommes ont bien changé depuis cette époque. Si le Précurseur a toujours été un flambeau de lumière et le défenseur des ouvriers lyonnais, sa mort sera inaperçue ; car le Censeur1, qui paraît aujourd’hui, en remplacement du Précurseur, sera pour nous, travailleurs, un organe encore plus puissant, [4.2]attendu que parmi ses fondateurs, nous n’y avons point d’antagonistes : ce sont des hommes consciencieux.