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11 janvier 1835 - Numéro 17
 
 

 



 
 
    
ANNONCES.

– Nouvelles mécaniques économiques pour dévider, trancaner et faire les canettes, approuvées par la chambre de commerce et par la société d’encouragement qui a décerné une médaille à l’inventeur, lequel les a encore perfectionnées et simplifiées. La grandeur d’une de ces machines, pour les trois opérations faites ensemble ou séparément à volonté, est la même que celle pour le dévidage seul sur une mécanique ordinaire où l’on dévide sur 12 guindres ; il s’y fait 12 canettes à plusieurs bouts avec arrêts ; quand un des bouts casse, il y a économie de temps, d’emplacement et d’argent. Sur les simples canettières de trois pieds de diamètre, il s’y fait 20 canettes à la fois à plusieurs bouts avec arrêts sur un seul rang. Ces machines se construisent de différentes grandeurs.
Le système mécanique est très-simple et remplace avantageusement dans les mécaniques à dévider de forme ronde, l’ancien système très-compliqué. Cette simplicité est due à l’emploi et au placement de plusieurs pièces et procédés mécaniques, notamment un arbre avec lanterne et poulie, placé directement au centre dans une position verticale, et qui par sa rotation donne le mouvement au reste du mécanisme duquel il est le principal et le premier moteur. Dans ces machines simplifiées, qui pour cette raison ont facilité la jonction du canettage au dévidage. C’est pour avoir contrefait cet arbre que les sieurs Jaud, Belley, Delaigue et Bailly, ont été condamnés avec dommages intérêts et défense de récidive.
Le sieur David qui est l’inventeur breveté, voulant faire jouir la fabrique du fruit de son invention, a mis ses mécaniques à un prix très-modique. Les nombreuses ventes qu’il opère chaque jour avec sécurité pour les acheteurs, ce qui ne peut pas être de la part des contrefacteurs susnommés, lui garantissent que ses mécaniques sont appréciées. Il fait des échanges, revend les vieilles mécaniques.
S’adresser, place Croix-Paquet, ou dans ses ateliers, rue du Commerce, à Lyon.

– On désirerait trouver un appartement pour cinq à six métiers, une chambre, une cuisine et un jardin attenant, soit dans les quartiers des Chartreux ou des clos Casati et Bodin, ou à St-Clair et même à la Croix-Rousse.
S’adresser au bureau du Journal.

– On voudrait trouver une mécanique à dévider, de 12, 14 ou 16 guindres, à un rang et à marche.
S’adresser au bureau ou à M. Bouin, rue des Fossés, n° 5, au 3me, à la Croix-Rousse.

 

 

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