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25 janvier 1835 - Numéro 19
 
 

 



 
 
    

M. Arlès Dufour, négociant-commissionnaire de notre ville, dont le nom et les sentimens philanthropiques nous sont si connus, vient de livrer à la publicité un ouvrage remarquable au sujet des fabriques étrangères de soirie1, dans lequel il compare leur situation à celle des fabriques de Lyon, fait l’historique de leur décadence ou de leur progrès, en ayant soin d’indiquer les causes de l’un ou de l’autre de ces effets.

On conçoit qu’elle doit être l’importance d’un ouvrage de ce genre, fait par un homme que sa position dans le commerce, ses voyages fréquens et ses nombreux correspondans, ont mis à même de traiter cette question avec connaissance de cause.

Aussi cette brochure est un assemblage de documens rares, de tableaux statistiques extrêmement importans, de renseignemens d’autant plus précieux que le caractère de l’auteur ne permet pas d’en suspecter l’exactitude.

Dès la lecture des premières pages, on est étonné des idées larges et élevées qui ont présidé à sa rédaction, et plus on avance, plus on sent que l’auteur n’a eu en vue que de se rendre utile à ses concitoyens. Nous aurons donc souvent à le consulter dans l’intérêt de l’industrie. Pour aujourd’hui, nous nous contenterons de remercier M. Arlès Dufour d’avoir pensé à la société, lorsque tant de monde et surtout tant de négocians comme lui, ne pensent qu’à leur seul intérêti.

Notes (M.  Arlès Dufour Dufour Arlès ,...)
1 Cet article fait ici référence au volume, Un mot sur les fabriques étrangères de soieries, à propos de l'exposition de leurs produits faite par la Chambre de commerce de Lyon, publié à l’imprimerie de Léon Boitel par Barthélémy Arlès-Dufour en 1834.

 

 

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