La Mosaïque Lyonnaise a cessé de paraître, le 11 janvier dernier, avec le numéro 27 ; elle avait commencé le 11 octobre 1834. Ce journal n’était pas né viable, nous dirons ailleurs pourquoi, et nous lui en voulons, ayant eu la prétention de remplacer le Papillon et le Conseiller des femmes, d’être resté bien au-dessous de chacun d’eux.
M. Léon Boitel a eu le bon esprit de ressusciter le Papillon. Cette feuille a repris son ancien format in-4° qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Pour prévenir les recherches des Saumaise futurs1, nous consignons ici quelques notes bibliographiques. Le premier numéro du Papillon a paru le premier juillet 1832, format in-4° ; le 29 juin 1834, le numéro 205 a clos la série ; une nouvelle, in-12, a été ouverte, numéros 1 à 28 ; du 3 juillet au 5 octobre 1834. Une 3me série commence le 15 janvier courant, sous le numéro 234 ; elle est in-4°, en sorte que les 28 numéros in-12 forment un ouvrage à part, et solution de continuité dans l’édition in-4°. Tout cela bien expliqué à la postérité par la Tribune Prolétaire, il ne reste qu’à savoir si cette dernière y arrivera.
M. Boitel publie aussi les dernières livraisons de lyon vu de fourvières et annonce, sous le titre de Revue du Lyonnais, une suite à cette imitation, quelques fois heureuses, du Livre des Cent-un2.
Enfin un nouveau journal moral, scientifique et religieux, l’Athènée, va paraître hebdomadairement, 16 pages in-8°. Ses rédacteurs nous promettent des sermons.
M. Adrien Feytaud, dernier gérant de la Mosaïque, a publié, jeudi, dernier, le 1er numéro d’un journal littéraire, intitulé l’Epingle3. Ce sera une concurrence redoutable au Papillon.