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8 février 1835 - Numéro 21
 
 

 



 
 
    
NOUVELLES.

On écrit de Besançon :

Un pan considérable du rocher sur lequel est bâti notre citadelle, près de la Porte-Taillée, s’est détaché de la montagne, mardi au soir, vers neuf heures, et est tombé avec un horrible fracas sur un bâtiment qui servait à l’exploitation d’une tannerie. Ce bâtiment a été écrasé, abîmé instantanément sous cette ruine, avec les marchandises qu’il contenait, et qu’on travaille maintenant à déblayer. Par bonheur, il ne se trouvait personne dans la tannerie au moment de l’accident : lorsqu’il a eu lieu, deux ouvriers venaient d’en sortir.

(Journal de l’Aube1.)

[4.2]– Les Etats-Unis ont eu avec la France, en 1833, un mouvement commercial, que le tableau général de l’administration des douanes porte à 73,835,905 fr. en importation d’objets nécessaires à l’industrie, et de produits naturels ou manufacturés ; et en exportations, à 107,984,153 fr., achats de nos produits.

Des sociétés de tempérance, tendant à augmenter dans l’Union la consommation du sucre, du thé ou du café, au détriment de celle de nos vins et eaux-de-vie, s’organisent avec succès. Des manufactures créées comme par enchantement menacent déjà les marchandises européennes d’une redoutable concurrence : quand le décroissement qui doit être la conséquence d’un pareil état de choses viendra réduire le chiffre de nos ventes à l’Amérique, les ouvriers en soie de Lyon seront encore plus malheureux. Grand Dieu ! comment serons-nous donc ?…

Notes (NOUVELLES.)
1 Probablement ici Le Propagateur. Journal de l’Aube, publié depuis 1820.

 

 

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