UN QUATRAIN DE BÉRENGER.
Tout ce qui sort de la plume de notre poète national mérite d’être conservé. On nous saura gré d’avoir recueilli les vers suivans qu’il a fait sur Gillard, condamné par la cour d’assises de Paris, dans l’affaire de Lemoine, assassin de la domestique de Mlle Mars, à dix ans de travaux forcés, et reconnu innocent deux jours aprèsi 1:
Victime de l’erreur, le soupçon l’accompagne.
La loi qui fit ses maux ne peut y mettre fin,
Coupable, on nourrirait son infamie au bagne,
Innocent, mourra-t-il de faim ?
Notes (UN QUATRAIN DE BÉRENGER Bérenger . Tout ce...)
Il s’agit ici du journal Le philanthrope universel, journal des améliorations sociales, publié quelques mois à Paris au tournant 1834-1835.