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18 mars 1832 - Numéro 21
 
 

 



 
 
    

[3.2]Le Courrier de Lyon, dans son N° du 14 mars, revient sur ce qu’il avait avancé, que les ouvriers gagnaient dix francs par jour. Savez-vous de quelle manière il cherche à se justifier ? il dit avoir voulu parler des ouvriers imprimeurs sur tissus. Certes, on ne s’attendait pas à ce subterfuge… Mais Le Courrier parlait ainsi en répondant à la Gazette du Lyonnais, qui disait que dix mille métiers étaient sans ouvrage, et Le Courrier n’a pas désigné les ouvriers imprimeurs. Eh ! qu’importe ! Le Courrier de Lyon n’a pas promis d’être clair et véridique. L’empêcher de divaguer, ce serait le priver de toutes ses ressources et mettre fin à ses numéros.

Ainsi, ceux qui ne comprennent pas ses similitudes, ne sont pas dignes de parler commerce et raisonner aujourd’hui blanc et demain noir ; voilà, selon Le Courrier de Lyon, être maître-expert en l’art de la fabrique d’étoffes de soie, et partant en l’art d’écrire.

 

 

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