Marius Chastaing avait été écarté de la rédaction
de
L'Echo de la fabrique à la fin de l'été 1833,
remplacé par un chef d'atelier mutuelliste, César Bernard. Lancé
par Chastaing deux mois à peine après cet épisode,
L'Echo
des travailleurs va immédiatement revendiquer l'héritage de
l'ancien
Echo de la fabrique, fondé à l'automne 1831 par
Antoine Vidal et Joachim Falconnet.
L'Echo des travailleurs va ainsi
fidèlement reprendre et prolonger toutes les rubriques antérieures
de
L'Echo de la fabrique. Chastaing tentera aussi incessamment de démontrer
que le journal tenu désormais par les mutuellistes n'est qu'une imposture
ainsi qu'un fade ersatz de la publication originale.